miércoles, 30 de octubre de 2019

Tristan et Isolde dans l'Auditorio Nacional, Madrid.



Madrid, 20 octobre 2019.

Cette entrée est une petite tentative de faire une critique en langue française d'une répresentation wagnérienne. Avant tout, je préviens aux lecteurs que je ne suis trop fluide en langue française et je présente mes excuses pour des erreurs gramaticales ou d'ortographie.

Dans la saison 2019/2020 de l' Orquesta y Coro Nacionales de España (Orquesta y Coro Nacionales de España), entre des espectacles plus attendus était le Tristan et Isolde de Richard Wagner, une des oeuvres plus importantes et révolutionnaires de la musique classique occidentale; dont elle marque le début de la fin de la tonalité et a eu une grande influence sur des auteurs comme Mahler, Strauss et Schönberg. C'est aussi une oeuvre si intense, dont la passion, la force et l'histoire d'un amour que dépasse la vie toujours bouleversent le public. Et cinq années aprés les répresentations inoubliables au Teatro Real dans la production de Peter Sellars et Bill Viola; Tristan rétourne à Madrid, dans cette occasion en concert dans l' Auditorio Nacional, la grande salle symphonique de la capitale.


Sous la direction de David Afkham, l'ONE vive un vrai temps de splendeur. Après des mémorables versions, aux derniers années, des oeuvres comme Le vaiseau fantôme (qu'a eu un grand succés) ou Gurrelieder, cet Tristan a été dans ce grand niveau. Afkham a obtenu de l'orchestre un son beau, rayonnant, pasionné et puissant dans les plus grands moments, avec des temps variés: plutôt lents dans le premier acte et plutôt dynamiques, rapides dans les deux actes suivants. Les instruments étaient superbes, avec un son merveilleux des cordes, surtout des violons, sensuel pour les bois (mélancoliquement beau le son du cor anglais dans le troisième acte) et puissant de la percussion et des cuivres. Malgré dans le troisième acte un peu d'éclat était perdu l' émotion a eté preservée, et le Liebestod fut un instant magique.



Petra Lang faisait ses débuts à Madrid avec Isolde. Habituelle dans les derniers quatre années dans cette rôle à Bayreuth, c'est indéniable qu'elle est une grande artiste, mais Isolde es un rôle difficile. Son médium est trés beau (de ses jours comme mezzo), aussi le grave. Les aigus dans cette occasion sont bien sortis et audibles, pas criés. Elle a pu chanter bien le difficile premier acte et faire une émouvante version du Liebestod.

Frank van Aken a été un Tristan de voix intéressante, avec une grande resistence et sans un mauvais son, toute une réussite en considérant le panorama actuel. Il a réussi, malgré des signes de fatigue, dans l'inclément troisième acte.

Violeta Urmana, de rétour dans la voix de mezzo (elle était Isolde en 2014 au Teatro Real), est une merveilleuse Brangäne, avec une voix que surpasse bien l'orchestre et d'un timbre chaleureux. Sa version de "Einsam wachend in der nacht" fut simplement exquisite. La meilleure chanteuse de toute la distribution.

Brindley Sherratt est un imposant Marke, avec une grande voix de basse profond et qui capte le pathétisme de son rôle. Boaz Daniel a eté un grand Kurwenal, et aussi Roman Sadnik comme Melot, avec une voix de ténor plus grand que celle de Van Aken. Le ténor Roger Padullés fut une très agréable surprise comme le jeune marin, avec une voix lyrique et belle.


Cette version en concert a compté avec l'aide du metteur-en-scène Pedro Chamizo, en donnant l'espectacle une apparence scenique, avec une éclairage differente pour chaque acte (bleu par le première, legérement violet par le deuxième et rouge par le troisième), avec des verres pour la potion du prémier acte, des bougies par le deuxième et surtout à la fin en éclairant seulement l'orchestre et Isolde dans le Liebestod.

En guise de conclusion, l'orchestre a eu nouvellement un grand succés et avec une plus que digne distribution, et Tristan et Isolde a fasciné le public de l'Auditorio, dans une nuît d'opèra bien magique.


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